Saturday, January 24, 2009

On the road again, again.

Devinez quoi... On a encore change d'avis. Apres avoir passe quelques jours sur Perth histoire de retrouver un peu la civilisation on a rediscute de la suite de notre voyage.

Bilan : Simon veut etre a Melbourne autour du 20 janvier pour assister a l'Open d'Australie, ce serait loin de me deplaire aussi. On est a peu pres le 10. Ca nous laisse une dizaine de jours. Apres on aimerait travailler (si si c'est pas une blague). On decide de traverser l'Australie dans la largeur en esperant que la voiture tienne. il y a 3000km dont 2000 de Bush, avec la plus grande ligne droite du pays (900 km). D'habitude c'est droit mais parfois il faut quand meme legerement toucher au volant histoire de pas s'endormir. La non c'est tout droit et en plus ils sont contents de ca...
Provision d'eau et boite de conserve a bord, apres un check de notre Falcon c'est parti.

"On the road again, again"...




Premiere halte a Esperance. Esperance c'est la derniere ville avant les fameux 2000km de Bush. Un peu la porte du desert. Cette charmante petite ville cotiere se demarque par la beaute de ses plages de sable blanc qui contraste avec le turquoise de ses eaux. Et la c'est vraiment tout blanc. Comme une couverture de neige, paradoxale sous ce soleil omnipresent, que la mer viendrait grignoter. On y reste une journee avant de plonger dans l'Outback.




On retrouve une nouvelle fois cet ocre qui teinte ce tout et ce rien. Plus clair, plus sombre, il se pare de sable sous une chaleur qui fait fondre le paysage. L'asphalte trace toujours l'eternelle ligne bleutee qui disparait dans l'horizon. Au fur et a mesure qu'elle s'eloigne elle se confond avec le ciel, jusqu'a ne plus savoir si la route reste au sol ou se transforme en une piste de decollage pour notre fusee blanche, dont les cosmonautes sont deja parti dans leurs pensees. La musique ambiante resonne pour nous faire oublier les secondes, les minutes puis les heures defilent au gres des montagnes de kilometres. Alors qu'une halte de bord de route s'impose sur l'extinction d'un crepuscule, on part a la recherche de petits boits. Peu apres quelques etincelles font naitre les premieres flammes d'un feu entouree de pierre et de deux Francais armee d'un Earl Grey sucre. Au milieu de rien. Sous un ciel qui encore une fois impressionne par sa toile noire brillante d'etoiles.




Plus tard on laisse se consummer les dernieres braises avant de les achever sous un peu d'eau, on organise notre petit campement et sombrent rapidement dans le sommeil. C'est peut-etre l'absence d'exposition a la television ou les ecrans, d'etre au milieu d'un desert sans rien ni personne ou peut etre tout simplement l'ensemble de ces moments ocres uniques mais chaque nuit nous apporte son lot de reves. Un peu ici mais la bas tout a la fois...

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